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Le 1er décembre 2016, suite à un temps de relecture avec le père Jean-Paul (voir article précédent), nous avons choisi d’aborder un sujet qui attisait notre curiosité depuis un petit moment : la vie après la mort.

Que peut-on apprendre ? Qui est déjà revenu d’entre les morts ? La réponse est simple : Jésus. Les passages de l’Évangile qui parlent de la Résurrection nous ont permis d’éclairer notre lanterne.

Tous les évangélistes commencent leur récit de la Résurrection par : « le premier jour de la semaine ». Cela nous renvoie au texte de la Genèse. La Résurrection est une nouvelle création. Après la mort, il y a une naissance. On dit d’ailleurs de Jésus qu’il est « le premier-né d’entre les morts ».

Lorsque les disciples viennent voir le tombeau de Jésus, ils le trouvent vide. Le corps ressuscité est donc lié au corps que nous avons dans ce monde. Mais la Résurrection nous affranchie des limites physiques que nous connaissons. Ainsi, Jésus peut entrer dans une pièce alors que les portes sont verrouillées. On sait aussi que Jésus porte encore les marques de sa vie terrestre lorsqu’il montre l’endroit de ses plaies aux disciples. Il n’y a donc pas de discontinuité entre la vie d’avant et la vie d’après. Notre vie éternelle a déjà commencé ! Tous les actes d’amours que nous posons sur cette terre sont des semences d’éternité. Notre vie d'éternité commence maintenant, puisque l'Esprit Saint est en nous. Lorsqu'on meurt c'est Lui qui porte tout ce que nous sommes jusqu'au Père.

La résurrection du corps est essentielle pour nous permettre de ressentir l’amour et la joie, ce sont nos sens qui nous permettent de passer de l’idée à la réalité. C’est pourquoi nous ressusciterons avec notre corps pour vivre éternellement l'amour de Dieu.

Le récit de la rencontre entre Marie de Magdala avec Jésus ressuscité est assez étonnant. Marie ne reconnaît pas Jésus (elle croit être en présence du jardinier !), il y a donc quelque chose qui change avec la mort. Mais le changement peut aussi venir de celui qui regarde puisque, à l’appel de son nom, Marie reconnait finalement Jésus par une sorte de retournement intérieur.

Notre dernière question concernait l’enfer. Existe-t-il ? Oui, car il peut y avoir le refus d’amour. L’enfer est, d’après Bernard Sesboüé, une tragique possibilité. Mais une personne serait-elle capable de dire non à Dieu, non à l’amour jusqu’au bout ?

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